Sur fond de Guerre, une infirmière vient s’installer chez un homme ayant perdu une jambe lors d’un combat. Cet homme c’est Olivier Gourmet. Sa pudeur et la profondeur de son jeu nous procure beaucoup d’empathie. A l’inverse, quelque chose nous gêne dans la prestation de Georgia Scalliet. Sa voix minaude et son jeu plat, nous laisse de marbre. Pourtant la voici dans un film classique où son rôle ne lui demandait pas beaucoup de travail. Oui, L’odeur de la Mandarine suit un schéma linéaire, efficace certes, mais qui laisse peu de place au chamboulement. Pourtant les tentatives d’humours sont nombreuses et auraient pu bousculer le mélodrame qui plane incessamment sur le film, mais le manque de lâcher-prise est évident.