Un vrai nanar, sans aucun doute. Pour son premier rôle à l'écran et tout à son autopromotion, Jalal Merhi nous offre un festival de tronches de cakes pas possibles, entre le chef de la police, Salamar sosie défiguré de Billy Drago (faut le voir pour le croire !), les Blacks Pearls en masque SM... Les combats font très Asia made in USA (enfin, made in Canada) : du spectaculaire mou et raté, quoi. A retenir toutefois l'assaut avec la lunette des chiottes, qui enfonce toutes les armes secrètes de Shaolin.
Le scénario est profondément crétin (les motivations de Jalal sont surprenantes, tant il passe du coq à l'âne), avec un kumite très Z qui surgit de nulle part pour ne servir à rien. Un peu d'informatique nanar à base de disquettes, et hop, le tour est joué. Et pendant ce temps, Bolo se promène serein au milieu de toute cette dérive, en quasi-figuration (ah non, il a le droit à 3 sophismes chinois miteux).
Voici donc le film qui démontre irréfutablement le statut de faiseur de Jalal Merhi. Faiseur de nanar, bien entendu, mais on a les réussites qu'on peut.