L'Ultime razzia par Hunkarbegendi

Après avoir vu il y a quelques mois Les sentiers de la gloire, nous nous attaquons maintenant à L'ultime razzia (The Killing), le 3è long métrage de Stanley Kubrick. Il sort en 1956, la même année que Les dix commandements ou L'homme qui en savait trop.

Il s'agit d'une histoire de braquage. Ici, un groupe de truands décide d'attaquer la caisse d'un champ de courses. La première chose qui m'a agacée est la voix off qui présente chacun des protagonistes, elle m'a paru assez inutile. L'un des protagonistes est très amoureux de son épouse, mais le spectateur comprend rapidement que celle-ci ne l'aime pas. Plus tard on apprend qu'elle le trompe avec un autre type plus beau et plus jeune. Elle apprend qu'il prépare un casse et en parle à son amant. Les amants décident alors de les laisser faire et de rafler la mise à la fin. Les échanges larmoyants entre le mari trompé et sa femme sont longs et redondants. Beaucoup de dialogues inutiles ici. Au final, le casse ne va pas se passer comme prévu. Plus comme dans Un après midi de chien que comme dans Guet-Apens. Sans être mauvais, je n'ai pas tellement apprécié le fil, sans doute à cause des 2 points mentionnés plus haut, au fait bien sûr que ce "casse du siècle" soit un peu une déception (on imaginait une idée bien plus impressionnante) et aussi au fait que certains ressorts scénaristiques ne sont pas tellement bien exploités me semble-t-il. J'ai tout de même bien aimé le personnage de celui qui est embauché pour déclencher une bagarre dans le bar du champ de courses. De plus et on va s'arrêter là, la fin fait très "leçon de morale".

Vraie note 6,4/10