L'Ultime razzia en 1956 était le premier long-métrage de Stanley Kubrick auquel une production donnait un budget sérieux. Et le résultat a sans doute été au-dessus des espérance car The Killing (en VO) a beaucoup plus auprès des producteurs et est devenu depuis une référence absolue (bien que méconnue en dehors des cinéphiles et des fans du génie Kubrick) en matière de film de braquages. Tout le scénario est construit autour de la description d'un braquage, ce qui avait été rarement fait à l'époque mise à part peut-être avec Quand la ville dort de John Huston. Un narrateur décrit quasi minute par minute, faisant des aller-retour quasi journalistiques dans la chronologie des faits pour narrer l'opération d'une bande de braqueurs. Tant dans la narration que dans la mise en images le travail de Kubrick était très moderne, bien aimé en particulier les innombrables travellings latéraux qu'utilise le futur maestro. Un classique de la Serie B à redécouvrir.

Ygor Parizel

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