Une recette bien rodée


Cela fait maintenant plusieurs années qu’Hollywood nous ressort la même tambouille et ça devient presque gênant. La recette est simple et après Hunger Games, Divergente ou encore Labyrinthe, elle semble maintenant bien rodée :



  • Prenez 500g d’une saga littéraire pour adolescents, si possible en
    plusieurs tomes (fantastique, sciences-fiction ou
    post-apocalyptique).

  • 200g d’une héroïne à première vue tout ce qu’il y de plus banale mais qui devient très vite surprenante lorsqu’il s’agit de protéger sa famille ou ses amis. Elle se révèle d’ailleurs souvent être une tueuse implacable et/ou le dernier espoir de l’humanité…

  • 100g d’un régime totalitaire dirigé par des militaires douteux et souvent borderline.

  • 50g d’un héros ‘inattendu’ au charisme proche du néant (coucou Alex Roe).

  • 20g d’un second héros tout aussi charismatique, histoire d’avoir un petit triangle amoureux (coucou Nick Robinson).

  • 10g d’effets spéciaux plus ou moins bien réalisés.

  • Une pincée d’humour.


Une fois tout ça réunit, on pourrait penser que le tour est joué mais il reste le plus dur : la cuisson et c’est là que La 5ème vague a sombré.


Un univers et des personnages creux


Là où Hunger Games, Divergente ou Labyrinthe proposent un univers assez riche dès le départ, celui de La 5ème vague est plutôt pauvre. Les différentes vagues s’abattent sur l’humanité les une après les autres mais le suspense est mal entretenu et on voit tout arriver à l’avance.
Les personnages sont creux, très creux même… Juste Cassie, interprétée par Chloë Grace Moretz, sort un peu du lot et porte le film sur ses épaules.
Les effets spéciaux sont très déséquilibrés, les scènes de destruction ou d’explosion sont plutôt bien réalisées mais


le petit alien/sangsue vert dans le cerveau, c’est juste pas possible !


Les petites histories d’amour, les belles valeurs familiales américaines et l’humour ne sauvent malheureusement pas le film du naufrage.
N’est pas Hunger Games qui veut, dommage pour Chloë Grace Moretz.

jeremy_sollier
3
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le 12 févr. 2016

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Jeremy Sollier

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