Critique avec présence de spoilers (non pas que ça vous gâche grand-chose mais bon, question de principe.)
Il est facile de ne pas être déçu par un film : il suffit de ne rien en espérer. C'était mon cas. En ce sens, je ne suis pas déçu : la trame du film se déroule de façon spectaculaire, enchaînant les clichés à un rythme effréné. Le jeu des acteurs mérite sans aucun doute une palme en chocolat qui, par ce soleil, ne manquera pas de fondre aussi rapidement que leur talent ; aussi bien Chloë Moretz qui arbore toujours les mêmes grimaces que ses collègues pas moins ennuyants (mention spéciale à "Ringer", la jeune soldate mature, qui sait survivre et qui connaît la vie. tmtc.
On retrouve un concept similaire à The Host, à savoir les "Autres" qui prennent possession avec malice de leurs adversaires humains, de façon merveilleusement indétectable. MAIS HEUREUSEMENT c'est le moment pour le personnage musclé - j'me lave torse nu - au regard bleu insondable et mystérieux - twilightesque d'apparaître pour venir courageusement en aide à cette tête blonde Chloë Moretz, juste à temps pour une galipette dans une voiture abandonnée non loin de là.
Le scénario court de "retournements de situation" prévisibles à des kilomètres (en fait, les gentils étaient les méchants, et en fait, le gentil était un ancien méchant, et en fait, les méchants sont des gentils <3 <3 <3) à des scènes d'une bêtise presque gênante pour le spectateur. Les personnages se battent pour savoir lequel est le plus inutile.
Mais bon, tout le film ne sert qu'à amener le point suivant : au final, l'espoir c'est bien, et l'amour c'est beau, ça fait changer les méchants <3 <3 <3
Cette "5è vague" n'est que le premier film d'une trio/tétralogie qui rejoindra tristement, auprès de Divergente, Hunger Games et Le Labyrinthe, le groupe pour adolescentes des 3 - 4 - 1 : trois livres, quatre films, un scénario.