J'ai vu ce film dans le cadre du festival Anima à Bruxelles. Pendant tout le film je me suis demandé si je ne m'étais pas trompé de salle, car à aucun moment le titre français n'est dit à haute voix ou écrit. En plus, il s'agit de plusieurs courts métrages collés les uns à la suite de autres, ce que j'ignorais, alors forcément, quand le premier s'est terminé au bout de 10 minutes j'étais convaincu que ce n'était pas mon film...
Chaque court métrage a été réalisé par un auteur différent. D'ailleurs la technique diffère. Globalement, c'est mignon sur le plan visuel, y a des techniques sympas, mais rien de neuf, rien de transcendant non plus. "L'animation russe semble mal se porter" est la conclusion qui pourrait surgir en tête si l'on ne connaît pas d'autres auteurs plus underground (qui ont certainement refusé ce sujet de propagande russe). Le pire c'est non pas la technique à peine sympa, mais plutôt le peu d'ambition de l'auteur pour l'exploiter. Aucun n'essaie d'aller aux limites de la technique d'expérimenter de s'éclater : c'est gentil, condescendant, sans aucune prise de risque. Dommage.
Au moins visuellemnt ça se regardait. Parce que les histoires sont franchement pas très foulées, incohérences et facilités mènent la barque le plus souvent. Le pire c'est que ces dessins animés sont destinés à un jeune public et que les messages sont franchement douteux.
Bref, La balade de Babouchka se laisse plus ou moins regarder, mais semble pourvu de maladresse ou de paresse, c'est selon, et ne laisse clairement pas un souvenir impérissable.