Un film difficile à appréhender, tout en décalage.
Kit en sosie de James Dean, planté dans un décor directement sorti des tableaux de Hopper où la vie est figée, les hommes plantés au milieu de la nature mais qui n’y vivent pas, Holly et Kit ne cessent d’avoir des réactions inadaptées dans toutes les situations, un road movie à la Bonnie & Clyde.
Terrence Mallick brouille ses pistes, filme merveilleusement la nature et questionne notre rapport aux espaces et aux animaux (les animaux sont chassés, enfermés, jetés comme des déchets, leurs cadavres exposés). Les grands mythes sont évoqués (James Dean, Bonnie & Clyde, Coca, Le pétrole, la telegraph road, la ruée vers l’or) dans cette Amérique post Vietnam. Elle nous est présentée sous les yeux et la voix de Holly qui tombe amoureuse de ce jeune homme sorti d’on ne sait où et qui va la faire sortir de son train train et de sa vie toute tracée. Il s’agit bien d’un film du nouvel Hollywood.
NB : désolé pour le texte qui manque de clarté c’est des notes pour plus tard.