BHL, l'envoyé des Dieux sur terre est venu répandre la bonne parole et défendre farouchement les droits de l'homme partout, sauf en France (car la France, il s'en fout, pas intéressant voyez vous, quand on s'appelle BHL, on règne sur le monde entier).
Si ce type n'est pas l'incarnation même de la décadence de notre Temps... On a eu Descartes, Montaigne, Voltaire, Rousseau, Sartre (allez, on le met) et aujourd'hui on a Onfray et BHL. Un sophiste et un moralisateur narcissique.
D'ailleurs le mec se met en scène sur les photos du film, bon bien sûr il dira qu'elles sont authentiques... Carrément, on y croit BHL, on y croit... On le voit derrière une rangé de soldats planqués, prêts à tirer et lui, fier et droit, bravant le danger tel Napoléon contemplant ses armées...Le mec montre son brushing à la vu de tous les snipers, sans casque, sans gilet par balle, parfait pour se prendre un headshot. Un photo digne d'affiches de dictateur, le comble de l'auto-idolâtrie...
Ce mec à dû aller en Irak comme nous nous allons au Zoo, planqué bien à l'abris, du danger de la mort et de la violence. Pourtant quand il revient nous présenter sa merde, on a l'impression qu'il a traversé des épreuves que peu d'hommes auraient à endurer...
Son film est totalement inutile, Wikipédia est plus instructif sur le conflit et c'est aussi recherché au niveau de la mise en scène qu'un reportage de Tf1...Alors quel intérêt ?
On doit en plus se taper sa voix durant tout le film et le mec parle comme s'il citait une dictée à des élèves, en articulant chaque mot...
Parfois BHL, euh pardon, Dieu s'adonne à des considérations sur la guerre et attention, il y a de la profondeur, de la pensée : " Mon Dieu, que la guerre est laide" ... Ouah, on sent bien la réflexion du philosophe...
Alors il y a deux passages authentiques, la fille avec son chat et le soldat qui cherche sa mère, sauf que ce sont deux passages bien trop éphémères pour qu'on s'y intéresse vraiment.
Le philosophe des beaux-quartiers a encore frappé.