Brescia, il fait vraiment de la SF psychédélique, y'a des touches de Gaspard Noé par moments. Sinon, c'est vrai qu'il est franchement mou, cet opus de sa saga spatiale. Pourtant, y'a tous ses éléments fétiches : des costumes qui ruineraient le jeu d'acteur de n'importe qui, des acteurs tellement mauvais que peu importe leur costume, des piou-piou et des lumières, des groupes de gens apathiques devant leur écran de contrôle, des dialogues sans queue ni tête ("des visionnaires, des fous, des journalistes en mal de publicité !"), un scénario encore plus abscons (avec un twist final totalement dément de connerie par contre), des extraterrestres moisis et leur super ordinateur indestructible qui explose tout seul (super ordi qui se trouve d'ailleurs être le Zocolo de "Beast in Space" ; entre deux invasions goniannes, pépère va se taper quelques meufs sur une planète isolée), un héros qui ne sert à rien (ah si, il tue un garde), une scène d'agonie de robot, une sortie dans l'espace qu'on nous ressert honteusement deux fois...
Mais le rythme est franchement trooooop lent. Mais bon, c'est vrai que c'est habituel chez Brescia.
N'empêche, je me demande bien combien pouvait coûter la production de ce genre de film...