Femmes marquées
Quel mélodrame ! Mais tellement bien dosé et maîtrisé par Naruse, qu'il en devient d'une grandeur incontestable. Tout se passe dans une maison de rééducation pour prostituées. Le génie du...
le 2 août 2017
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Tension malsaine et moiteur étouffante pour un chef-d'œuvre de propagande contre la prostitution.
Magnifique huis clos « carcéral ».
Habituellement, Mikio Naruse montre la société des femmes dans les bordels ou les bars. Ici, c’est la face sombre des quartiers des plaisirs. On est avant l’interdiction de la prostitution, et sans que cela soit bien expliqué pour des questions de décence compréhensible, on regroupe dans cet institut tenu à l’écart de la société des anciennes prostituées (je vous laisse imaginer ce que représente la bête blanche du titre). Elles doivent accepter d’y travailler un an sans quoi elles iront en prison (la vraie, cette fois).
L’une d’elle prétend ne pas avoir fait le tapin, mais avoir fait ça pour le plaisir… nymphomane. Menteuse ou non, arrogance probable ou dignité refoulée, peu importe, on la voit arriver de loin, et on va la suivre jusqu’à la fin.
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le 23 oct. 2023
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