Deuxième western signé par Howard Hawks, celui-ci pour la RKO qui fera faillite peu de temps après la sortie ! Ce western est resté célèbre et figure souvent parmi les listes des meilleurs de tout les temps mais selon moi, il est un peu limité par rapport à d'autres classiques du genre. La première demi-heure est fort axé sur l'humour avec cette histoire de la rencontre de deux aventuriers quelque part au Missouri s'embarquant ensemble pour une remontée du fleuve jusqu'au territoire des Pieds-noirs. Le scénario ne manque pas de péripéties mais celles-ci tiennent plus du registre de l'aventure que du western habituel tel qu'on le connaissait en ce début des années 50, La Captive aux yeux clairs pourtant ressemble terriblement à un western des années 40 par sa mise en scène et même certaines des situations. Autre ressemblance avec ceux-ci vient du tournage en studio, cependant les transitions entre séquences faites en studio et celles tout de même nombreuses en extérieurs (principalement des plans panoramiques) sont plutôt bien fichues, ce n'est pas choquant car la direction artistique reconstitue des forêts et un fleuve crédibles.