Premier court métrage : J'ai fait preuve de beaucoup de gentillesse en appréciant le premier court métrage de cyprien. On sentait qu'il y avait mis quelque moyens, c'était le premier, il fallait qu'il se fasse la main.
Donc, même si le thème abordé est hypocrite par son côté moraliste (Cyprien qui s'assume gros gamer et gagne sa vie sur les technologies nous sort une belle critique anti-technologie), j'avais accordé une note acceptable au court métrage (7)
Deuxième court métrage : Déjà un peu plus égocentrique, Cyprien nous parle de hater. Je n'ai pas un grand souvenir de celui-ci, si ce n'est qu'il s'agissait d'un huis-clos fade que relevait à peine la présence de Justine Lepotier et de Ludovik. On remarque surtout que Cyprien n'a pas arrangé ses défauts. Une chute nulle, des vannes attendues, un verni désagréable de moralisation niaise.
Vint ensuite "La cartouche". C'est la fin de tout avec ce troisième court-métrage. Prenez tous le défauts des deux premières vidéos, multipliez les par 2 et rajoutez une morale bien viciée.
L'amitié c'est important, niania, tu n'es pas un vrai bonhomme si tu es puceau, tu l'es un peu plus si tu te bats. Parce qu'un vrai bonhomme, ça nique et ça se bagarre.
Ceci dit, toute personne regardant ce court-métrage verra sa nullité, pas la peine d'y accorder trop de mot. Car au delà de la qualité inexistante de la vidéo, son problème est l'absence d'évolution de son réalisateur. Je dirais même qu'il y a régression. Pourquoi ? Parce que Cyprien a une horrible fan-base et peut être même des amis qui ne l'aident pas. Personne pour dire dans les commentaires que ça vole pas haut, tout le gratin de youtube qui se jette au grand-rex pour voir le court métrage et aucune critique à l'horizon.
Ce n'est pas grave de se planter, c'est comme ça qu'on apprend. Mais si personne ne te fait remarquer tes défauts, il ne faut pas s'attendre à ce qu'ils disparaissent. Ma plus grande question à la fin de la vidéo était : comment des gens comme Ludovik, Justine ou le Joueur du Grenier ont pu accepter de jouer là dedans ? Justine est une actrice, elle doit manger, le JdG fait plus un cameo qu'autre chose mais, Ludovik, quel est son excuse ?
Bref, les prochains court-métrages vont sûrement être encore pire puisque le succès est au rendez-vous. Reste à savoir où s'arrête l'escalier.