Un jeune homme et sa cousine se rendent dans une île où un de leurs cousins leur a annoncé sa mort prochaine. Le temps de la traversée en bateau, cet homme se souvient de la famille despotique dans laquelle il a été, au point de la fuir.
Le moins que l'on puisse dire, c'est que ça n'est pas hilarant du tout ; c'est même d'un grand sérieux, voire très sec dans son histoire, qui raconte par divers flash-backs la jeunesse de ce type, joué par Kenzo Kawarazaki, est dicté par ce qu'il doit faire contre sa volonté. il se voyait joueur de base-ball, et le voilà dans une des entreprises familiales, car c'est en quelque sorte écrit, et le film raconte cette rigidité familiale, qui fait tout est joué d'avance. On suit le passé de ce garçon à travers des cérémonies, mariages et funérailles, et peu à peu, on le voit plier à cause du pouvoir patriarcal, et qui aura aussi de graves conséquences sur sa cousine, car rares sont les femmes qui ont le droit de cité dans cette famille.
Le film est intéressant, mais il reste malgré tout très complexe, traversant l'après-guerre, et d'un sérieux que je trouve par moments plombant. Sans oublier cette musique au violon qui fait mal aux oreilles car elle va fort dans les aigus. Les acteurs sont assez bons, et contribuent à cette espèce d'autre monde qu'est la famille Sakurada, avec ses règles, mais tout cela ne peut que mener au pire.