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Grand nettoyage
Fin connaisseur du roman policier, Claude Chabrol a toujours eu un faible pour les écrivains anglo-saxons. On repère dans sa gourmande filmographie, entre un Frédéric Dard et deux Simenon, quelques...
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le 9 août 2015
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2
La cérémonie (1995)
C'est un film noir, l'un des meilleurs films de Chabrol.
Isabelle Huppert et Sandrine Bonnaire forment un duo extraordinaire de femmes marginales, incapables de différencier le bien et le mal, rejetées lorsqu'elles essayent de faire le bien car elles sont incapables de comprendre comment s'y prendre. De l'autre côté une famille bourgeoise vivant aisément dans un grande maison mais qui a du mal a trouver une bonne à tout faire qui leur convient. Deux mondes qui vivent côte à côte mais qui ont des codes culturels différents (langage, livres, musique ... notamment). La famille bourgeoise essaye de se montrer gentille mais on se rend compte que ce n'est pas sincère : la bonne est la boniche, trop docile et soumise, presque une esclave.
La mise en scène est remarquable. Dans cette maison chacun a son territoire : la bibliothèque, lieu de culture par excellence, pour la famille bourgeoise et la télévision, outil d'abrutissement intellectuel, dans sa chambre pour la bonne.
Dans ce film il n'y a pas d'un côté les bons et de l'autre les mauvais. Il y a par contre une société profondément divisée, une fracture sociale et culturelle béante ... qui peut engendrer de la violence.
Isabelle Huppert et Sandrine Bonnaire forment un duo extraordinaire de femmes marginales, incapables de différencier le bien et le mal, rejetées lorsqu'elles essayent de faire le bien car elles sont incapables de comprendre comment s'y prendre. De l'autre côté une famille bourgeoise vivant aisément dans un grande maison mais qui a du mal a trouver une bonne à tout faire qui leur convient. Deux mondes qui vivent côte à côte mais qui ont des codes culturels différents (langage, livres, musique ... notamment). La famille bourgeoise essaye de se montrer gentille mais on se rend compte que ce n'est pas sincère : la bonne est la boniche, trop docile et soumise, presque une esclave.
La mise en scène est remarquable. Dans cette maison chacun a son territoire : la bibliothèque, lieu de culture par excellence, pour la famille bourgeoise et la télévision, outil d'abrutissement intellectuel, dans sa chambre pour la bonne.
Dans ce film il n'y a pas d'un côté les bons et de l'autre les mauvais. Il y a par contre une société profondément divisée, une fracture sociale et culturelle béante ... qui peut engendrer de la violence.
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Créée
le 15 mars 2014
Modifiée
le 15 mars 2014
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