Plaidoyer contre l'intelligence des ch'tis.

Hors série sans numéro dans ma liste.

Non.

Non non et non.

Je suis désolé. Non.

Un film qui fait un festival de caméo au début du film (Norman, Kad Merad, Claire Chazal, Arthur, Pascal Obispo), qui est pas foutu de montrer les ch'tis autrement que comme (accrochez vous, y a une liste.)

• Des alcooliques


• Des demeurés


• Des personnes sachant pas parler francais une secondes.


• Des machos (oui, je t'ai vu, le mec qui a dit "Je l'aime, elle fait la cuisine, les courses")


• des personnes qui n'ont aucune manière.


• Ca fait aussi passer les parisiens pour des snobs, mais on est plus a ca prêt...

L'intrigue, j'en parle même pas.

... Bon en fait si.

Le personnage principal joué par Dany Boon (vous permettez, j'étais tellement saoulé a 15 min du début du film, j'ai pas écouté les noms.) est un architecte qui fait dans... l'art morderne? Il dit qu'il est orphelin, ne voulant pas assumer ses origines ch'ti aux yeux du graaaaand public.

Sa famille vient lui rendre visite en plein salon. Péripétie. Puis il est percuté par une voiture. Il perd sa mémoire sur 25 ans, et retombe mentalement a ses 17 ans. Maintenant, il faut le remettre sur pied, a la fin, il se souvient de tout, il accepte sa famille, sa femme accepte aussi et apprend le ch'ti. Tout va bien, c'est merveilleux.

Que dire d'autres? Toutes les blagues tournent autour du langage et l'accent ch'ti. Il doit reapprendre a etre "présentable" dans la société Parisienne, avant un evenement primordial pour sa carrière au Sofitel.

J'ai pas beaucoup rit, a la rigueur, j'ai souris. Mais je suis désolé, ca fait passer les ch'tis pour les cons.

Même note que 50 nuances. 1. Mais la, je dis pas que ca vaut zero. Car au moins, il m'a fait sourire, et l'hommage a Johnny est pas mal placé.