"La chasse à l'homme", ou comment quelques célibataires endurcis n'échapperont pas au piège présumé du mariage.
Sous la forme de trois histoires, dont la dernière est la plus développée, Molinaro réalise une comédie qui s'amuse de la crânerie ou de la trop grande assurance des hommes de ne pas épouser leurs conquêtes...C'est sans compter sans la ruse des femmes, et parfois leur perfidie, d'autant que l'amour, le vrai, finit pour certains par triompher.
Michel Audiard aux dialogues s'en donne à coeur-joie, et ses formules sur le célibat ou sur le mariage, volontiers misogynes malgré la dérision, agrémentent un récit traversé par quelques un(e)s de la fine fleur du cinéma français de la période. Le ton de la comédie est éclectique, empruntant à la parodie, à la comédie sentimentale débridée (façon Philippe de Broca) comme au vaudeville.
Toutefois, malgré l'interprétation fantaisiste et dynamique, le film n'est pas sans quelques longueurs et, en l'absence d'une mise en scène très subtile, ces marivaudages versent dans une certaine facilité.