Le quatrième et dernier volet des Templiers d'Ossorio reprend, un peu, des thèmes cher à Lovecraft. Dans une petite communauté côtière espagnole, les villageois sacrifient tous les sept ans sept vierges aux Templiers pour éviter d'être massacré. Ces mêmes Templiers adorent une divinité marine païenne, et les âmes des pauvres filles sont censés se réincarner dans les mouettes hantant ses plages.
Une communauté de pêcheurs repliés sur eux-mêmes et leurs croyances. Des nouveaux venus que tout le monde veut voir partir. Des superstitions séculaires qui hantent les pauvres diables qui y habitent. Tout cela rappelle furieusement les thèmes favoris du Maître de Providence.
Meilleur que les deux précédents opus, il reprend toutefois des scènes maintenant classiques des films de zombies : l'assaut final de la maison barricadée, les humains désunis face à l'adversité.
Son petit final dans le temple fait furieusement penser aussi aux pelloches de la Hammer de la décennie précédente. Tout pour plaire à l'amateur de gothique macabre !