Qu'elle était belle ma Valley
Ringo Kid, Dallas, Mallory, Boone, Peacok, Gatewood, Buck... Des noms qui sont devenus synonymes de classe légendaire dans les westerns, ici magnifiés dans un endroit encore plus légendaire, Monument Valley, où naîtra une légende encore plus importante, John Wayne.
A quoi se résume Stagecoach ? A de la franche camaraderie qui ne devient jamais balourde, à l'alcoolique peut-être le plus attachant du genre (non, non ce n'est pas Dude...) porté par le très sympathique Thomas Mitchell, à d'autres personnages tout aussi intéressants, à des plans magnifiques qui feront rêver les amoureux du Colorado et n'importe qui d'autre, à un rythme parfaitement maîtrisé, à une chasse géniale entre indiens et voyageurs, à un humour fin...
La romance n'est pas des plus belles en effet, mais elle est simple et elle ne plombe pas le rythme très animé du film, et elle est introduite par une certaine lutte des classe qui n'est pas inintéressante du tout.
En gros, c'est le Western, classe, élégant, pas trop fabriqué qui ne tombe jamais dans ses gros clichés et qui confirme la pureté du cinéma de John Ford.