Trop loin, trop proche
Une certaine déception qui provient d'un scénario mal fagoté avec l'impression d'être composé de 2 voire 3 films indépendant. La première partie, et malheureusement la plus courte, est la plus...
Par
le 23 janv. 2017
Le film de Marco Bellochio s'applique à démystifier le discours communiste courant. Ce en quoi, en 1967, il est subversif, si on peut utiliser ce terme. C'est au moyen d'une ironie mesurée et modérée que le cinéaste fait le procès d'une certaine gauche.
Bellocchio relève les contradictions qu'affichent les deux personnages principaux dans l'expression de leur principes rapportés à leurs attitudes et à leur existence quotidienne.
Imprégnés d'idéologie marxiste, Carlo et Vittorio sont pourtant tous deux, comme beaucoup d'autres, préoccupés par leur propre personne. L'un ambitionne un ascension sociale qui fait peu de cas finalement de certains idéaux, tandis que l'autre est soucieux de préserver la vie bourgeoise qui témoigne de sa réussite.
La satire reste éloignée de la comédie. Ce n'est qu'en de rares occasions -et on peut en nourrir quelque regret- que Bellocchio cherche à amuser ouvertement. Au lieu de quoi, le metteur en scène donne dans un vaudeville bavard et monotone, illustration certes significative mais pas très jubilatoire quand on attend une comédie italienne mordante.
Créée
le 12 nov. 2024
Critique lue 7 fois
D'autres avis sur La Chine est proche
Une certaine déception qui provient d'un scénario mal fagoté avec l'impression d'être composé de 2 voire 3 films indépendant. La première partie, et malheureusement la plus courte, est la plus...
Par
le 23 janv. 2017
Du même critique
Le film de Blier résonne comme une réaction au féminisme des années 70. Excessif et provocant, Blier renverse les rôles et ce sont les hommes qui réclament leurs droits, qui se refusent d'être la...
le 21 oct. 2024
2 j'aime
Claude Chabrol tourne une parodie d'espionnage avec la désinvolture qu'il met habituellement à la réalisation de ses films de commande. De fait, les aventures de Marie-Chantal, quoiqu'on y trouve...
le 20 oct. 2024
2 j'aime
Nana se confond avec Martine Carol dans ce film bien éloigné des préoccupations historico-sociales, "naturalistes", de Zola. On ne trouvera dans le film de Christian-Jaque aucun réalisme, social ou...
le 20 oct. 2024
2 j'aime
1