Un des films les plus romantiques de l’histoire du cinéma. Dans une Florence partagée entre son passé prestigieux et son présent sordide, l’auteur nous conte al montée du fascisme dans une chronique pittoresque d’une petite rue de la ville. Les personnages sont bien campés, surtout les secondaires qui nous content les événements dans des dialogues savoureux de fenêtre à fenêtre. C’est l’exposé de petites gens, ni courageux ni lâches, qui essaient de survivre à ne époque troublée et particulièrement noire de l’Italie. La fin débouche sur un peu d’espoir tout en soulignant la fragilité de la condition humaine. Dans les rôles principaux, Antonella Lualdi, lumineuse, et Gabriele Tinti sont émouvants dans leurs amours difficiles mais pudiques finalement récompensées tandis que Mastroianni est solide pour interpréter un personnage d’abord ambivalent puis déterminé. Un film merveilleux d’équilibre et de grâce, aux images nimbées d’une lumière qui symbolise celle de l’humanité.
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le 11 juil. 2013

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