Terreur fasciste
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En plus d'être un beau film La Chronique des pauvres amants est assez intéressant à recaser dans la merveilleuse chronologie du cinéma italien. Lizzani et ses scénaristes dans un premier temps tranchent assez radicalement avec le Néo Réalisme vivant ses heures de gloire à l'époque, par l'insouciance des situations de cette petite ruelle florentine, ou les querelles domestiques s'entendent de maison en maison, ou les médisances et les rigolades fussent sur les pavés et ou les amants se cachent sous la menace voilée de l'instauration du Fascisme. Pourtant cette galerie de personnages pittoresques est rattrapée vers la moitié du film par les événements des rafles et bastonnades des Chemises noires et du coup le ton change, plus tragique, plus romanesque et finalement s'inscrit également dans la veine du Néo Réalisme. Quant au travail de Lizzani derrière l'objectif, cela semble classique mais en y faisant attention, on remarque que les mouvements discrets, les travelings et les cadrages sont réellement des perles d'autant que les décors apportent à cette mise en scène.
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Créée
le 7 juin 2021
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