Histoire de conclure la trilogie… Je ne pensais pas qu’on pouvait tomber encore plus bas que le deuxième opus, mais il faut croire que si. Alors certes, les scènes d’action sont sympas quand elles ne sont pas charcutées par un montage de boucher ou parasitées par des effets spéciaux désastreux… Ce qui est assez rare. Parfois, certaines n’auront aucun sens si ce n’est un prétexte pour plus d’explosion, délitant ainsi une intrigue principale pas terrible de premier abords. Les deux « retournements de situation » sont grillés avant même que l’histoire ne commence réellement et le contexte global ne tient pas la route une seule seconde : la culpabilité de Banning est risible sous tous les abords, au point que les scénaristes s’en rendront compte vers les 2/3 et décideront de supprimer le problème. Lancer au passages quelques petites piques bien timide contre l’ingérence russe dans la politique américaine et les milices privées ne suffira pas à renverser la vapeur d’un film à la dérive… Même le personnage de Mike est au bout du rouleau, aussi bien littéralement que figurativement. Casting très bof où même le peu de Morgan Freeman ne parvient pas à sauver la mise. Techniquement à la ramasse, sauf pour les décors à la limite.
Bref, un troisième opus qui continue de creuser. On verra si un quatrième sort du lot, mais clairement il n’y a plus rien à tirer de cette franchise en dehors des scènes d’action… et encore.