La Cité de la peur par Aurélien Boucher

Lors du festival de Cannes 1993, Odile Deray, attachée de presse, a bien du mal à faire parler de «Red is dead», un film d’horreur au budget ridicule. Mais un tueur, qui se cache parmi les journalistes, va supprimer des projectionnistes selon le même mode opératoire que l’assassin de fiction du film. Profitant de cette incroyable publicité, Odile envoie Simon, principal acteur du film, sur la Croisette…

LA CITE DE LA PEUR est une excellente comédie française culte fait par Les Nuls.

L'histoire est excellente, sur une série de meurtre autour de la projection d'un film d'horreur à petit budget à Cannes.

Le tout assume un coté second degré, notamment avec l'intrigue principale (avec une mise en abyme) où les meurtres font de la publicité au film, où même les dernières répliques des projectionnistes avant qu'ils se fassent tuer, avec en plus des références cinématographiques (comme la scène souvent parodiée qu'est "Sarah Connor ? Non, c'est la chambre d'à coté") et aussi les personnages qui répètent leur dialogues ainsi que les détournements de cliché. Avec en plus des scènes drôles avec la voix off qui présente où se déroule la scène comme "pendant ce temps à Vera Cruz". Et on a le droit à des scènes hilarantes utilisant l'humour absurde, que ce soit la scène de la course poursuite à pieds avec des bruitages d'une course poursuite en véhicule, et surtout la scène bruitée à la bouche.

Les répliques sont cultes comme "Je n'écrirai rien sur ce film, c'est une merde !" ou "Oh ben ça ça tombe bien alors !".

Le casting est excellent et les acteurs offrent des performances hilarantes.

La réalisation est excellente avec un très beau visuel et des passages créatifs notamment le format de l'image qui devient plus petit que ce soit au début avec la projection du film "Red is Dead", où des passages de documentaire.

Et la musique est excellente.

Un excellente comédie française des Nuls.