Celui/celle qui lit ce titre est un(e) crétin(e)
Je me sens un peu gêné face aux étalages culturels dont font preuves certains membres à l'égard d'un film ô combien obscur en plus du fait qu'il touche au cinéma d'un pays rarement considéré par la population standard : la Pologne. Je tiens à dire que la suite de cette critique sera donc écrite par un obscur crétin tentant comme les autres d'étaler sa confiture (de rose).
Ainsi donc le film nous propose de plonger la tête la première dans le cerveau d'un individu avec ce que cela comporte d'invraisemblances. Un cerveau d'autant plus étrange que le réalisateur nous le dit d'emblée : c'est un juif ! vous voilà prévenu.
Ainsi l'on voyage dans les souvenirs et les envies, oh non pas par les évènements, mais le savoir depuis les fondamentaux comme prier, manger, courir la donzelle à la cuisse légère et acheter à crédit sans aucune retenue. Ainsi le juif y apparait bigot, obscurantiste, inconstant, brutal, irréfléchi, futile, volage et par dessus tout pingre, ainsi les religieux et les fortunés se nourrissent pendant que les observent les crève-la-faim et les va-nus-pieds. C'est immuable, c'est éternel.
Il est donc difficile de prime abord pour un lecteur de croire qu'avec une telle description ce monde gris et laid offrant une critique continue de la religion puisse cacher un humour absurde et c'est pourtant ce que propose tout du long ce film aux personnages barrés, bariolés et tarés, aux dialogues sans queue ni tête, aux lieux improbables et à l'enchainement abracadabrantesque.
Car rien n'est plus libre que la folie comme seule réponse aux étriqués, libérons-les tous ! Sortons la noire armée d'un imaginaire impossible, les sciences pour le tout ! la géographie des pays méconnus comme un horizon si loin et plein d'espoir.
Et le temps passe, et passe, et passe
Et beaucoup de choses ont changé
Qui aurait pu s'imaginer
Qu'le temps s'serait si vite écoulé ?
La vie quand même ! là au loin ! si loin ! où tout s'arrête et où plus rien n'est rien et plus rien n'est tout !
C'est dans la tête ( dans la tête ( dans la tête ( dans la tête ( dans la tête ) ) ) ) alors à quoi bon écrire toute cette folie ? Autant tout jeter et tailler des chemises mais vu le massacre il ne reste plus rien, barre-toi de là fils de couillon, j'ai pas que ça à faire ! Toute façon on retombe toujours sur nos falafels.
Et sinon cher lecteur quel est le but de tout ça me diras-tu ? c'est facile c'est