Critique de La Convocation par CineVerse
Pourtant bourré d'idées visuelles, La Convocation peine à proposer un récit clair. Souvent attendu, le chemin emprunté par les personnages étonne et semble toujours se détourner de son sujet...
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Brouillon, artificiellement et interminablement long, ennuyeux et redondant, pathétique, La convocation est un premier long-métrage assez minable, mal tourné, avec un scénario famélique, des personnages stéréotypés, des acteurs caricaturaux.
On sent qu’il se veut pourtant la prolongation du cinéma de Vinteberg (genre Festen) - théâtralité, tournage en intérieur, tabous et non-dits, drames personnels qui couvent et menacent d’exploser. Or, le réalisateur Halfdan Ullmann Tøndel, petit-fils de Bergman, semble parachuté dans un monde trop grand pour lui où il n’a guère à dire ni à montrer. Certes on sent aussi que le cinéaste a voulu critiquer la langue de bois et le « pas de vagues » si chers à notre temps de faux-culs agissant avec diplomatie, néanmoins il ne sort guère de cet écueil et ne cherche jamais à créer vraiment le conflit – nœud du théâtre pourtant – (à l’exception de la claque et de cette pathétique danse moderne), les (nombreuses) scènes dans les toilettes étant le summum du ridicule.
À oublier.
Créée
le 17 janv. 2025
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