Expérimental
Pedro Costa soulève l'éternel débat artistique opposant les précurseurs de la forme pure, esthètes radicaux comme purent l'être à titre d'exemple Mallarmé en poésie, Mondrian en peinture, Schönberg...
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le 25 mars 2020
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Pedro Costa soulève l'éternel débat artistique opposant les précurseurs de la forme pure, esthètes radicaux comme purent l'être à titre d'exemple Mallarmé en poésie, Mondrian en peinture, Schönberg en musique ou, quand il s'essayait au cinéma, Man Ray et les défenseurs du fond qui ne dédaignent pas pour autant la forme comme respectivement Bonnefoy, Matisse, Arvo Pärt ou Fritz Lang (époque allemande), le cinéaste contemporain Portugais se rangeant incontestablement du côté des premiers.
Soulages, peintre de « l'outrenoir », de la « noir-lumière », s'inscrit-il parmi les influences de Costa ? Il est fort probable, tant les deux œuvres dialoguent, se renvoient des échos ou plutôt des reflets de lumière noire. Car Costa en fait son cheval de bataille, comme dans son précédent Cavalo Dinheiro, où, à l'image de Vitalina Varela, la recherche esthétisante se fait au détriment du scénario, des dialogues, du jeu des personnages, du mouvement (des éléments composant l'essence même du cinéma). Le résultat est formellement, visuellement surtout, magnifique : les clairs-obscurs, la lumière naissant à sa source la plus sombre et donc la plus improbable, la photographie de manière générale. Est-ce cependant suffisant pour que l'on considère cela comme du cinéma ? Expérimental, certes, mais trop incomplet à notre goût.
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le 25 mars 2020
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