Ayant démissionné de son université car on impute à Coleman des propos xénophobes, il contacte un écrivain pour narrer son histoire.
Le titre qui paraît anodin s’avère prodigieux de sagacité. Les dialogues (surtout liminaires, concernant l’adultère du président Clinton) sont fort perspicaces. Anthony Hopkins interprète magistralement un rôle tout en retenue. Axé sur une anomalie génétique, le film aborde l’humanité. Néanmoins, ceux qui veulent un film fustigeant le wokisme et qui escomptaient un métrage davantage pamphlétaire envers le politiquement correct et le mot insignifiant employé par le professeur qui sera à l’origine des accusations de racisme seront désappointés ; l’accent est plutôt mis sur l’oaristys.