Les fous (furieux) du volant

Un film des années 70, avec des bolides roulant à fond la caisse dans des grandes routes désertiques conduites par des psychopathes vêtu de cuir et mettant en scène de la violence décomplexé. Non ce n'est pas Mad Max et c'est même sortit 4 ans avant.

Fonçant à travers vieillards et enfants,
Prônant la violence,
Écrasant les inconnus,
Triomphant de tous les obstacles,
Voici....
La course à la mort de l'an 2000 !!

Les véhicules se dirigent vers la ligne de départ...

Le pitch du film est simple, cinq pilote doivent traverser les Etats Unis en essayant d'écraser le plus de personne sur leur chemin. Sortit la même année que Rollerball (pas celui de McTierman), le film nous montre la même vision pessimiste d'une Amérique totalement aveuglé par un sport ultra violent, contrôlé par des médias et des politiques pourris jusqu’à l'os.

Si l'idée du film est alléchante, son visionnage l'est tout autant. Avec un budget riquiqui, Paul Bartel réussi a nous faire un bon petit film de série B qui tient la route, avec des personnages et des véhicule haut en couleur, une bonne dose de gore et un humour qui oscille entre l'humour noir et absurde, comme avec ses terroristes essayant de saboter la course avec des pièges qui n'aurait pas déplu à Satanas et Diabolo..

Si notre """héros""" est campé ici par un David Caradine mystérieux et ultra badass dans le rôle du pilote mutilé Frankeinstein, on retiendra surtout Sylvertster Stallone en Mitraillette Joe un an avant le premier Rocky. Cabotinant un max, et endossant pour l'une des seuls fois de sa carrière le rôle du méchant. Ça serait dommage de passer à coté.

La Course à la mort de l'an 2000 est donc à l'image de son titre, totalement kitch mais pas dénué de charme avec son politiquement incorrect, où a l'image des spectateurs du film, l'ont prends aussi un malin plaisir à regarder ces 5 pilotes s’entre-tuer et écraser des pauvres innocents.