Blitzkrieg !


La Course à la mort de l'an 2000 (Death Race 2000), également intitulé à l'époque de sa sortie vidéo ; Les Seigneurs de la route est un film d'anticipation érotico-gore réalisé par le cinéaste Paul Bartel (Cannonball !, Les Bons tuyaux), sorti l'année de ma naissance en 1975, il fut d'ailleurs vainqueur en 1976 de la Licorne d'Or au Festival du Film Fantastique de Paris.
En mondovision, les téléspectateurs assistent à la course transcontinental, la plus spectaculaire et la plus meurtrière de cette année 2000, qui voit concourir cinq voitures dont chaque pilote entend remporter la victoire à tout prix...
Produit sous la houlette du légendaire cinéaste / producteur Roger Corman avec les gladiateurs des temps modernes, le héros David Carradine (Le Gang des frères James, Kill Bill) dans le rôle du champion Frankenstein et le jeune Sylvester Stallone (Rocky, Expendables : Unité spéciale) interprète quand à lui le bad guy Mitraillette Joe Viterbo, ainsi que les acteurs Simone Griffeth (La maison du cauchemar, The Patriot), Mary Woronov (La Nuit de la comète, The House of the Devil), Roberta Collins (Femmes en cages, La prison des sévices), Martin Kove (Karaté Kid, Mercenary), Louisa Moritz (Vol au-dessus d'un nid de coucou, Les anges du mal), Joyce Jameson (Une rousse qui porte bonheur, Josey Wales hors-la-loi) et The Real Don Steele (Rock 'n' Roll High School).


Je vous résume les changements, les femmes continuent à valoir 10 points plus que les hommes, quel que soit leur âge, mais les adolescents valent maintenant 40 points et les tous jeunes de 12 ans et moins valent un splendide bonus de 70 points, le meilleur score c'est de nouveau quelque soit le sexe les personnes de plus de soixante-quinze ans qui font obtenir un magnifique 100 points. Aujourd'hui comme hier votre célérité détermine votre espérance de vie !


En l'an 2000, M. Président, chef du Parti Unique, règne en maitre sur l'ensemble de la Terre, après le krach mondial de 1979. L'événement sportif majeur est désormais la course automobile transcontinentale, un jeu de télé-réalité où cinq bolides partis de la côte est des États-Unis doivent rejoindre New Los Angeles, en Californie, en marquant le maximum de points en écrasant des piétons. Chaque voiture est décorée et conduite par un couple pilote-navigateur assorti : le taureau du Midwest par Calamity Jane, le lion romain par Néron, la fusée nazie par Matilda. Les concurrents les plus sérieux sont cependant Mitraillette Joe Vitarbo, et Frankenstein, rescapé multi-greffé des courses précédentes. Celui-ci a justement une nouvelle navigatrice, toutes les autres étant mortes. Cependant un groupe de rebelles se prépare à saboter la course, et même si tous les coups sont théoriquement permis, elle est étroitement surveillé par le gouvernement et ni Frankenstein ni sa navigatrice ne sont tout à fait les personnes qu'ils prétendent.


Vous voyez ce que je vois ?


C'est la journée de l'euthanasie à l'hospice, il l'ont chaque année !


Malgré un côté très kitch accusant le coup des années soixante-dix qui voulait montrer l'an 2000. Ce film n'est qu'un simple défoulement sadique sans aucune moralité, entre cascades automobiles et gags visuels multipliant les morts sanglantes. La mort est en effet assimilée à un flamboyant spectacle digne en tous points des arènes romaines, un jeu de course et de chasse à l'homme permettant d'accumuler le nombre de points requis pour la victoire. Bien que l'ayant vu à maintes reprises je n'irais pas à le qualifier de film culte ni de nanar, l'interprétation du Petit Scarabée et de L'Étalon Italien sont amusantes et l'inventivité du scénario est simplement géniale.


Garde ta salive pour les Français !

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le 15 déc. 2016

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