Il y a toujours de l'étrangeté et de l'irréel dans le cinéma d'Orson Welles, et c'était encore plus vrai à partir de La Dame de Shanghaï. Le pitch est celui d'un film noir comme l'époque en fournissait grand nombre avec une histoire de manipulation, de préméditation de meurtres et argent obtenu crapuleusement, une intrigue dont il ne vaut mieux rien révéler ici. On peut dire que les dialogues sont écrit avec un côté littérature fantastique, les personnages obligés de céder à leurs vices par une force ce qui achève de rendre ce film presque surnaturel. La mise en scène est faite dans un montage dynamique (même si techniquement il n'est pas parfait), Welles comme souvent s'amuse avec celui-ci, des travellings en plan-séquences, des images en fondus et puis cette scène finale cultissime dans le palais des glaces d'une fête foraine.
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Créée
le 25 mars 2019
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