Retour à la maison des marais.

La Dame en Noir revient et elle fait froid dans le dos ! Après un premier volet très réussi mettant en scène un excellent Daniel Radcliffe, ce second récit fantastique dans la grande tradition du studio Hammer, à contre courant des habituelles surenchères gores, bien que maitrisées dans une ambiance sombre, manque d'originalité et d'un bon suspense d'épouvante ! Trois ans après la sortie de La Dame en Noir, ce deuxième opus se déroule 40 ans après. En 1941, deux femmes fuient les bombardements de Londres en compagnie de huit orphelins. Ils se rendent dans le petit village déserté de Crythin Gifford dans le manoir des marais, un endroit délabré et inquiétant. Bientôt, Eve découvre que la Dame en noir, un fantôme vengeur, hante toujours les lieux…
Le novice Tom Harper surtout connu pour avoir réalisé plusieurs épisodes des séries Misfits et Peaky Blinders succède au cinéaste James Watkins dans ce deuxième chapitre sans tête d'affiche, avec au casting britannique ; Phoebe Fox (Eye in the Sky), Jeremy Irvine (Cheval de guerre, The Professor and the Madman), Helen McCrory (The Queen, La Passion Van Gogh), Adrian Rawlins (Aux sources du Nil, Harry Potter) et Oaklee Pendergast.

Vous avez commencé jeune ?

Pendant la Seconde Guerre mondiale, huit écoliers accompagnés par la directrice de l’école et une jeune enseignante, quittent Londres pour se mettre à l’abri dans le petit village de Crythin Gifford. Ils s’installent dans une vieille demeure sur une petite île au large de la côte. Leur présence va bientôt réveiller une épouvantable force maléfique...

Y a quelqu'un ?

Oui, y a t-il quelqu'un à la réalisation ? Dépourvu d’un scénario digne de ce nom, le film affiche bien quelques soubresauts mais échoue à installer une tension continue. La mise en scène d'Harper se laisse certes regarder mais se montre poussif, la tension n’étant au final représentée que par des petits jump-scares à répétition.

On combat les cauchemars avec de bonnes pensées, on combat les cauchemars avec de bonnes pensées !