Une Boite de nuit. Les lumières sont éteintes. Michel, producteur de film, se retrouve face à plusieurs personnes. Il est assommé. Il se réveille à côté d'un cadavre. C'est un journaliste d'extrême droite. La police va mené l'enquête, Michel aussi.
La dénonciation est un drôle de film. À la fois polar, comédie légère et long métrage politique, cet œuvre atypique est surtout une vision sur la société bourgeoise de l'époque.
Effectivement, la dénonciation parle autant de la résistance, la guerre d'Algérie, la vie dans les cabarets et de cinéma. Le réalisateur ( premier film que je vois de lui) n'est pas du tout dans le moule de la nouvelle vague. Sa mise en scène est très proche du cinéma noir américain. Le noir et blanc est superbe.
Maurice Ronet interprète un producteur de film qui met de l'argent dans des long métrages qui pourrait faire penser à du Resnais. Il traverse ce film avec sa classe et sa désinvolture naturelle.
Le reste du casting est rempli de second rôles bien connus.
La dénonciation est un film qui déstabilise par ses sujets et son style. Mais c'est un film passionnant à voir.