Le fantasy woke

Borf.

L'intrigue est un peu molle, il ne se passe pas grand chose ; l'univers n'est pas inintéressant mais il est présenté de façon très anecdotique : ce remplacement de la magie par la technologie est intéressant en soi mais en l'état on a plutôt l'impression d'être face à un monde mal défini, où les deux concepts se cotoient irrationnellement, on a aussi parfois l'impression de passer du'n monde normal à celui de la magie avant de se rendre compte que tout cela fait bien partie d'un seul et même monde. Les personnages sont assez peu caratctérisés, les conflits sont rares, la mise en place de l'objectif principal est assez longue.

La mise en scène sent le fauché et forcément le téléfilm. N'empêche qu'il y a quelques trucs sympathiques qu'on ne verra probablment plus dans les grosses productions hollywoodiennes, par exemple filmer un décor naturel sans ajouter des filtres dégueulasses ou autres CGI pour créer une ville entière ou que sais-je encore. Evidemment il y ades CGI dans ce film aussi, et ils sont assez moches en témoigne ce dragon au design alléchant mais à l'animation et l'incrustation très maladroites. Le casting est correct sans plus. Les décors sont sympas. Le découpage fonctionne et est même ambitieux par moment, mais reste globalement classique et forcément limité par un manque de budget ; le montage n'est pas vilain en soi.

Bref, pas vraiment un film mémorable, mais ça reste une tentative de faire du fantasy comme il y a 20 ans, avec moins d'argent.