Je découvre le cinéma d'Abel Gance avec ce mélodrame pour le moins secondaire, certes non exempt de qualités formelles mais pas toujours forcément limpide dans sa globalité.


Film muet au récit un brin raboteux La dixième Symphonie fait montre d'une grammaire cinématographique d'une incontestable modernité, offrant certains plans d'une somptueuse plasticité. Si la présentation des quelques personnages dudit mélodrame semble assez expéditive l'ensemble de l'intrigue parvient - sans réellement nous passionner - à tenir sur la longueur de manière tout à fait honorable.


Rien de véritablement singulier dans cette étude sentimentale assez commune in fine : modeste histoire d'amour prenant la forme d'une relation épistolaire remplaçant assez laborieusement les intertitres La dixième Symphonie s'avère étrangement bavard en paradoxe. Le soin accordé aux relations liant les différents protagonistes forme l'intérêt principal d'un film relativement anecdotique, malgré sa forme souvent remarquable car finement élaborée de part et d'autre. Une curiosité.

stebbins
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le 16 avr. 2018

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