A l'instar d'un Joseph Losey avec Modesty Blaise ou d'un Roger Vadim avec Barbarella, le cinéaste s'offre là une parenthèse récréative dans son œuvre fortement engagée et très politique. Certes, la satire en filigrane porte sur la société italienne – le divorce, le poids du mariage, la guerre des sexes – mais elle prend la forme d'un véritable pot pourri pop art : lumière, décors, costumes, tout Austin Powers est déjà là, en live ! Surtout, la volonté de tirer parti des décors romains antiques – le Colisée, le Temple de Vénus – donne une saveur antique à ces nouveaux jeux de gladiateurs. Etonnant de la part d'un cinéaste qui a souvent filmé de plain pied la société italienne, sans passer par le subterfuge de la BD ou de la parodie de James Bond.
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art et subversion font-ils bon ménage ?