- Raah la vache mais c'est nuuul !...
...
- Bah qu'est-ce que je vous disais ?
- Ah non non, mais vous me disiez "c'est nul", nan mais d'accord mais là c'est affligeant, y'a RIEN ! Essayez-en une autre pour voir.
- Ah non non, ça va bien maintenant....
Diable... moi qui comptais m'initier à Truffaut, un "grand" réalisateur français, en regardant ça sans a priori... J'ai été servi.
Mon Dieu que c'est pitoyable !
Je pensais que le cinéma français (hormis les perles listées ailleurs) n'était pathétique qu'aujourd'hui... en fait j'ai l'impression qu'il s'est bonifié. C'est dire d'où on part !
On retrouve dans "La Femme d'à côté" tout ce que j'abhorre dans le cinéma français d'auteur.
L'actrice insupportable, déjà : Fanny Ardant, avec son accent à la mords-moi-le-noeud.
Le sujet du film : summum de l'inintéressant et du banal crasse.
Le scénario plus vide que vide. "Je t'aime - Moi non plus ! - Mais reviens ! - Bon d'accord, mais pas trop. - Tu m'écoeures - Allez, quoi, finalement je veux bien, autant que tu veux ! - Je t'aime - Moi non plus."
Une fin aussi merdique que possible.
Qui plus est, je trouve ça mal filmé, mais bon après, c'est mon avis profane...
Même Gégé fait niais dans ce film, c'est dommage. Arlette et le mari de la folle (j'ai oublié le nom dudit mari) sont pathétiquement diaphanes.
C'est tellement insignifiant... sans compter quelques répliques grotesques dans le style "j'ai assassiné ma mère"... Je ne suis peut-être pas tombé sur le meilleur Truffaut, mais il n'a pas l'air si dégueu que ça, dans la critique, si ?
Alors soit il y a un complot généralisé pour nous faire prendre des vessies pour des lanternes, soit c'est moi qui ai un problème manifeste qu'il faudra psychanalyser un jour ou l'autre.