L'amour, c'est comme une ombre : quand on la fuit elle nous suit, et quand on la suit, elle nous fui

Bon, déjà ça commençait mal : je ne suis pas du tout, mais alors pas du tout un fervent admirateur de Sophie Broustal qui pour moi joue faux.
Or c'est ici, la moins mauvaise de ce casting affligeant, et elle a le rôle principal, c'est tout dire !
Le script, qui tourne autour de l'enlèvement d'une gamine aurait pu être passionnant : Anne Landois a fait tellement de sacs de noeuds aux amarrages de son scénario qu'on finit par se perdre dans les dédales de cette histoire labyrinthique au pays basque... Bref, tout est raté et le bateau biarrot coule corps et biens : ceux qui ont vu ou auront encore le courage de voir ce film après avoir lu mes critiques comprendront, et eux seuls, le jeu de mots.
N'attendons pas de miracles non plus de Gérard Cuq, tâcheron de la télé, peu omnubilé par la célébrité et les feux de la rampe : lui aussi reste dans l'ombre à 62 ans aujourd'hui (2018)...
Ce film est annoncé comme un suspense : qu'est-ce qu'il doit se marrer le père Hitchcock en lisant cette classification ! Pas de quoi faire peur à une mouche ! L'angoisse naît de choses simples, pas de complications tortueuses ! Bref, je me suis ennuyé et j'ai regardé comme si je subissais des pubs : sans passion et en pensant à autre chose ! Par exemple aux séries "Crimes à" et "Meurtres à" diffusées sur le service public et n'ayant guère contribué à la promotion du tourisme en France, et auxquelles ce film aurait pu appartenir !
Teva le 21.07.2018