Guled et Nasra sont fous amoureux depuis qu’ils se sont mariés. Malheureusement, Nasra est mourante à cause d’une grave infection rénale. Pour la sauver, Guled va devoir réaliser l’impossible…
Premier film de la semaine de la critique à être diffusé, ce qui m’a donnée la chance de rencontrer le réalisateur, The Gravedigger’s Wife est une belle ode à l’amour, mais aussi au courage et à la force de vivre. Malgré des clichés fort convenus car propres au cinéma africain (je parle, par exemple, des inégalités sociales très fortes), le film réussit à étonnamment nous toucher, en apportant quelque chose de nouveau mais de très simple : la vision intime d’un couple, soudé par l’amour mais bientôt séparé par la maladie.
Dès lors, les péripéties qui s’enchaînent nous font sincèrement nous investir dans les déboires des personnages, surtout ceux de Guled. Khadar Ahmed a en plus un talent certain pour le détail qu’il nous pointe discrètement à plusieurs reprises, donnant encore plus vie à cette histoire. Un en particulier m’a beaucoup touché car il était tellement inattendu au milieu de toute cette gravité mais en même temps bien amené…
La fin, aussi, m’a agréablement surprise car, avec le titre du film, je m’attendais à une fin particulière et nous avons à la place droit à une douce-amère mais particulièrement juste et, j’ose le dire, fidèle à la vision du film.
Une très belle surprise, donc !