Et soudain, il y eut un rebondissement

On s'éloigne un peu de ce que j'avais l'habitude de voir avec ce réalisateur dans La femme qui s'est enfuie et ce n'est pas pour me déplaire.

Cette fois on ne suit pas un artiste maladroit qui va avoir une relation avec une femme ou plusieurs, là on va suivre une jeune femme qui va rendre visite à trois de ses amies, son mari étant absent. Et c'est la première fois depuis des années qu'elle fait ça, donc tout de suite on voit le truc venir : s'il y a une perturbation, ce sera un homme.

Et bingo, à chaque fois c'est le cas. On a notre protagoniste qui discute avec une amie qu'elle n'a pas vu depuis un bail, qui mange avec ou qui boit quelque chose avec. C'est tout confort, il y a une bonne ambiance, et puis il va y avoir un tocard qui va tout casser en toquant à la porte.

Et au-delà de la répétitivité du principe qui m'a un peu gêné (parce que même si le film est court, quand on fait la même chose trois fois de suite, ça se voit), je n'ai pas passé un mauvais moment. Comme d'habitude avec ce réalisateur on se demande où il veut en venir avec ces longs-dialogues et ces zooms sur un seul des deux personnages qui parle, pourquoi il zoome à ce moment-là et pas autrement, et puis à la fin du film tout s'éclaire.