Il est possible, en prenant en compte le capital sympathie du premier volet, de comprendre pourquoi cette suite vit le jour : creuser la mythologie du personnage, insérer un nouvel enjeu dramatique – mariage et descendance – pour notre plus grand plaisir. Le résultat peine à convaincre, souffre d’une réalisation laide à grand renfort de plans désaxés insupportables car trop présents et gratuits, se noie dans les retournements idiots et incohérents. En outre, le repaire du farfadet manque d'originalité et de cachet. Plus présente, moins plaisante, la composition musicale signée cette fois Jonathan Elias dessert souvent le métrage par des sonorités malvenues, des thèmes peu marquants. Quelques idées horrifiques à retenir, le reste à oublier : Leprechaun 2 reste dans l’obscurité de sa légende.