Un Kaurismäki pessimiste
Kaurismäki, dans toute sa splendeur, pousse ici ses choix artistiques à leurs extrêmes. Une chronique ouvrière déprimante et pourtant teinté de couleur qui se transforme finalement en marathon...
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le 8 nov. 2012
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Iris est une Cendrillon moderne à l'heure de la mécanisation et du travail à la chaîne, elle travaille dans une fabrique d'allumettes et reverse son salaire au couple antipathique formé par sa mère et son beau-père. Elle est même battue à l'occasion.
La thématique du conte de fées est soulignée de nombreuses fois: depuis le martyr enduré par Iris chez elle, jusqu'à l'achat d'une robe de bal dans l'espoir de trouver le prince charmant. Mais malheureusement pour elle, il est parfois cruel d'être une héroïne de conte de fées dans une société peu familiarisée à l'altruisme et à la grandeur d'âme.
Le destin tragique d'Iris suscite d'abord de l'émotion avant que l'histoire ne prenne un autre tour, celui de la vengeance froide et implacable. Kaurismaki parvient comme toujours à communiquer au spectateur sa vision violente et désespérée du monde et de la société avec une justesse de ton et une sobriété qui ne font qu'en renforcer l'intensité.
Créée
le 8 nov. 2017
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