Suite de ma rétrospective Freddy avec le sixième opus, La Fin de Freddy : L'Ultime Cauchemar. Et c'est assez catastrophique...


Ce qui est hélas annoncé par une introduction interminable, incompréhensible et d'une nullité confondante, qui voit l'un des nouveaux héros trimballé de niveau de rêve en niveau de rêve à un rythme tellement brusque que je n'ai assez rapidement même plus cherché à comprendre ce qui se passait sous mes yeux et plutôt pris le parti d'en attendre la fin... qui s'est faite attendre.


C'était déjà un reproche que j'avais formulé au précédent opus, mais je ne comprends plus rien aux règles du jeu... j'ai l'impression qu'ils s'en sont complètement affranchis, qu'ils s'en battent désormais complètement les couilles d'établir un truc qui soit un minimum appréhendable par le spectateur... Et du coup, impossible de suivre les délires successifs qui se mettent en branle sous mes yeux... et comme je n'en ai un peu rien à battre des personnages qui sont juste odieux (ce qui est un peu devenu le travers de la série - et de beaucoup d'autres séries de slashers, certes...), bah... le spectacle devient vite pénible.


Il y avait de l'idée pourtant, avec ce délire de la ville sans jeune et dont tous les vieux sont devenus timbrés, mais le film n'en fait rien d'intéressant... il se contente d'aligner les scènes nulles et/ou gênantes, ne tuant ses protagonistes qu'à un rythme beaucoup trop lent pour rattraper le coup. Freddy n'est plus terrifiant pour un sou, il fait le guignol, ce qui n'aide pas à s'investir dans le bordel... D'ailleurs, même lui semble n'en avoir plus rien à foutre : il faut le voir le cul vissé dans son fauteuil, à jouer à un jeu vidéo pour tuer un type... même lui n'y crois plus assez pour faire l'effort de se lever et de se retrousser les manches.


Du coup, le film est assez interminable...


Je retiendrai les quelques flashbacks sur l'enfance/adolescence/vie de père de Freddy (quoique je trouve ça con que Robert Englund joue le Freddy "d'avant" de la même manière qu'il joue le Freddy monstrueux), Yaphet Kotto en second rôle et le caméo de Johnny Depp... un bien maigre butin pour ce qui présente comme la conclusion de la franchise. Qui ne présente d'ailleurs même pas la destruction de Freddy la plus réussie...


Bref... un sixième opus très mauvais, le pire de la franchise. Mais je garde espoir que l'ultime opus, signé Wes Craven, rattrape un peu le coup.

ServalReturns
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le 16 nov. 2020

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