Un beau téléfilm. Le scénario est simple. Pas d'astuces d'écriture, pas de lourdeurs stylistiques. Le film semble écrit du point de vue du personnage d'Ali adolescent vierge au début de l'histoire. Le film est également vu à la GoPro de l’œil de son petit frère de 11 ans. La photo est chaleureuse saison oblige. Talid Ariss joue très bien une des dimensions adolescente et réel sujet du film.
Sous des allure simple, une grande bienveillance se dégage de ce film. L'analyse des personnages, des sentiments et de la construction adolescente est vue avec justesse. Car l'histoire prend plusieurs axes : relations dans la fratrie, La maladie d'Alzheimer, bienveillance des grands-parents et rôle médiateur inter-générationnel, les dynamiques dans les groupes d'adolescents, les rapports de domination, la découverte de la sexualité et surtout en creux une ode aux identités sexuelles romantiques.