La mise en scène de Vsevolod Poudovkin et la photographie d'Anatoli Golovnya contribuent à la réussite de cette fresque même si la conversion du jaune en rouge et le happy-end d'Octobre sont peu convaincants.
La prise du Palais d'hiver est, comme celle de la Bastille, une image d'Epinal qui n'explique rien.
Le film montre qu'à cette époque un patron ne craignait de s'affronter physiquement à des ouvriers en grève [31'45 et 1h03]. Il montre l'hystérie collective en faveur de la guerre censée résoudre tous les problèmes, mais qui fut le tombeau de l'Empire tsariste [45'54]. Le montage parallèle entre les images d'un assaut au front et celles de la montée de la bourse est un moment d'anthologie [53'25].
La musique extradiégétique, rajoutée en 1969, n'apporte rien bien au contraire.