Le renom de la rose
Pour un cinéaste, engager Catherine Frot, c'est s'attirer presque à coup sûr le capital sympathie du (grand) public mais c'est aussi, si l'on n'y prend grade, la conforter dans une image de râleuse...
le 29 août 2020
11 j'aime
5
La Fine Fleur est à l’image de ses roses immaculées : dépourvu d’odeur, de fragilité, d’originalité en somme – entendue comme unicité et rareté. Voilà une production formatée qui repose sur le choc des cultures : alourdie sous un humour au ras des pâquerettes, elle exploite un manichéisme déjà-vu entre petite exploitation artisanale et grosse production dont l’intérêt touche exclusivement l’argent et la renommée. Le regard porté et sur l’horticulture et sur la réinsertion souffre de clichés que le récit ne fait pas évoluer, sinon de la façon la plus prévisible et niaise qui soit. La métaphore florale et sociale de l’hybridation sauvage manque de subtilité. Des bons sentiments et une suite de retournements de situation algorithmiques. Même Catherine Frot paraît en sous-régime. Un programme téléfilmique de milieu d’après-midi qui n’a pas sa place sur un écran de cinéma.
Créée
le 20 mars 2022
Critique lue 86 fois
1 j'aime
D'autres avis sur La Fine Fleur
Pour un cinéaste, engager Catherine Frot, c'est s'attirer presque à coup sûr le capital sympathie du (grand) public mais c'est aussi, si l'on n'y prend grade, la conforter dans une image de râleuse...
le 29 août 2020
11 j'aime
5
Deux hommes et une jeune fille en réinsertion sont placés bon gré mal gré, et sans que la patronne en ait été préalablement informée, dans une entreprise horticole spécialisée dans les roses mais en...
le 21 juil. 2021
7 j'aime
4
Un film très sympathique. Certes la réalisation, plus fonctionnelle qu'imaginative, n'a rien d'exceptionnel, mais l'histoire est bien écrite, bien menée, et les interprètes sont excellents. Le thème...
le 12 juil. 2021
7 j'aime
Du même critique
Nous ne cessons de nous demander, deux heures durant, pour quel public Astérix et Obélix : L’Empire du Milieu a été réalisé. Trop woke pour les Gaulois, trop gaulois pour les wokes, leurs aventures...
le 1 févr. 2023
127 j'aime
9
Il est une scène dans le sixième épisode où Maeve retrouve le pull de son ami Otis et le respire tendrement ; nous, spectateurs, savons qu’il s’agit du pull d’Otis prêté quelques minutes plus tôt ;...
le 19 janv. 2019
89 j'aime
17
Ça : Chapitre 2 se heurte à trois écueils qui l’empêchent d’atteindre la puissance traumatique espérée. Le premier dommage réside dans le refus de voir ses protagonistes principaux grandir, au point...
le 11 sept. 2019
78 j'aime
14