Ferris Bueller ne perd jamais
Voilà un film tout à fait réjouissant qui part d'un postulat simple : Ferris Bluemer, lyçéen dans la banlieue chic de Chicago n'a pas envie d'aller en cours aujourd'hui.
Il conçoit un plan machiavélique pour sécher, accompagné de sa girlfriend Sloane et de son meilleur pote Cameron.
Ce qui pourrrait passer pour un teen movie ordinaire digne d'un épisode de Parker Lewis avec les clichés du genre : grande soeur jalouse et hystérique, proviseur démoniaque, parents inconstants ... prend pourtant des allures de roman d'aventure rocambolesque, celui d'une jeunesse désinvolte, qui ne recule devant rien pour faire pétiller une journée sans école.
La coolitude proprette de Matthew Broderick, son Twist and shoot endiablé en plein Chicago, ses déclarations à la caméra (procédé inhabituel en 1986, qui deviendra ensuite LA référence des films d'ados et bien d'autres), sa façon de toujours retomber sur ses pieds dans les pires situations font de Ferris Bueller une sorte d'emblème générationnel, le pote sur de lui, mais pas arrogant pour un sou, celui dont on se souviendra à la quarantaine, quand on se demandera si on a raté sa vie.
Que deviendra Ferris Bueller ? Il ne vieillira jamais.