Le positif du truc réside dans ses dénonciations. Tous les adultes (à l'exception des grands parents, c'est bien connu) sont présentés soit comme des connards (les braconniers, ceux qui veulent faire le barrage qui conduit à l'engloutissement de toute la vallée, ses parents qui ne savent pas s'occuper d'elle, la fantôme de la rivière totalement névrosée) soit comme des gens totalement passifs et résignés (seuls les enfants se mobilisent pour que la vallée ne soit pas engloutie). Comme quoi, avant d'être nuls nous sommes des enfants qui croyons en un futur moins emprunt d'injustice et sûrement un peu plus imbibé d'amour... ce film démontre l'importance qu'ont les générations futures dans l'élaboration d'un avenir peut être moins absurde...
Sur la forme, on ne va pas se mentir, ça pique : la 3D fait mal, le doublage français malmène rudement les tympans, l'OST est portée disparue et les décors ne font pas tomber à la renverse.
On se rattrape peu côté fond. Miyori est l'archétype de la gamine citadine qui finit par kiffer la forêt, elle même habitée de créatures oniriques qu'elle est la seule à voir.
Le personnage de Miyori connait heureusement une belle évolution. La forêt, lieu onirique appelle au rêve et fait facilement retomber en enfance.