Avant de rentrer dans la salle, je ne savais pas que le Dieu éléphant constitué le second opus des enquêtes de Felu et Topshe... voire le troisième car la Ménagerie pourrait presque constituer un préquel car même si le personnage semble différent, l'esprit est très proche.
En tout cas Ray donne très rapidement le ton en créant dès les premières scènes une affiliation avec Tintin puisque Topshe en lit les aventures à 2-3 reprises. Le cinéaste nous conduit avec une narration très décontractée pour ne pas dire dilettante. La photo couleur est assez jolie, les personnages sympathiques (même un des 2 méchants), le second rôle de l'écrivain assez drôle et l'histoire se suit avec plus de plaisir que dans le Dieu éléphant (c'est déjà moins confus). Après même si on ne s'ennuie pas nécessairement, on peut se demander si la durée de 2h20 est vraiment justifiée tant certaines scènes pourrait être condenser. Mais le film trouve justement son originalité dans ce genre de pérégrination nonchalante et second degré, remplie d'invraisemblances.
Une petite récréation pas déplaisante donc mais assez mineure, même si sans doute plus personnelle qu'on pourrait le croire.