Mais les films sur la drogue c'est bien.
Bon, en fait c'est pas vraiment un film sur la drogue, c'est plus un film sur les années 70 et sa mode approximative.
Le film est déjà bon par son scénario, mais le duo Dujardin/Lellouche le rend exceptionnel.
Si il n'y était pas encore totalement rentré pour moi, Dujardin bascule dans la catégorie des dieux avec ce film. Les rôles dramatiques lui vont tout aussi bien que les rôles comiques. Deux ou trois fois durant le film il passe du Jean-qui-pleure au Jean-qui-fait-rire, et déclenche des barres-de-lol dans la salle. Il use parfois de sa tête d'OSS 117 pour y arriver le coquin, on ne saurait le lui reprocher, d'ailleurs on en redemande.
Gillouche lui (oui je l'appelle Gillouche c'est ma critique, c'est moi qui décide) est carrément parfait dans le rôle du parrain napolitain, loin d'un DeNiro qui sent la naphtaline, il envoie du steak haché dès qu'on lui manque de respect. Et j'aime ça.
La recette du steak haché napolitain: Un coup de shotgun bien placé en plein tronche, assaisonner d'une insulte et servir frai.
Le petit plus qui m'a fait craquer c'est le troisième acteur du film, à savoir les années 70/80. Le film titille amoureusement la fibre nostalgique à grand renfort de nappes et tapisseries à fleurs oranges, de voitures où on passe les vitesses au volant, de lunettes de soleil taille XXL... ah non ça en fait c'est encore d'actualité.... malheureusement.
J'ai réalisé à quel point les temps on changé quand le juge Michel rentre dans son bureau et là, pas d'ordinateur, pas de téléphone portable rien. Le mec il ouvre un dossier papier et fume sa clope. Dingue.
Petit bonus pour l'accent Marseillais/Corse qui ramène un peu de Soleil en ce début d'hiver brumeux.
Bref, allez y, et enchainez avec une soupe au pistou, quoi que ça puisse être.
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